Noël, fêtes d’entreprise… Peut-on garder l’équilibre sans devenir le rabat-joie du “régime” ?
Décembre, c’est un mois où l’on enchaîne les invitations, les buffets, les goûters improvisés et les parts de panettone distribuées “parce qu’il faut goûter”. Autant dire que pour ceux qui tentent de garder une alimentation équilibrée, c’est le moment le plus compliqué de l’année.
L’équilibre ne veut pas dire privation
Contrairement à ce qu’on imagine parfois, rester raisonnable en décembre ne consiste pas à dire “non” à tout ce qui ressemble à un délice de fête. Le secret, c’est d’arrêter d’opposer plaisir et équilibre : les deux peuvent cohabiter très facilement.
Les jours entre les fêtes: votre meilleure arme
Une façon simple de garder l’équilibre consiste à profiter des jours “calmes”, ceux où il n’y a ni sortie ni invitation, pour revenir à une routine plus tranquille :
- une cuisine maison toute simple,
- des légumes en quantité,
- une bonne hydratation,
- et un sommeil un peu plus régulier.
Manger avec présence: le vrai anti-excès
On parle souvent de “manger en conscience”, mais ici, il s’agit simplement d’être vraiment attentif à ce qu’on mange.
Quand on profite de chaque bouchée, on a tendance à :
- choisir ce qui nous fait vraiment envie,
- manger moins vite,
- s’arrêter plus facilement quand on est rassasié.
L’inverse, c’est le mode “automatique” : on picore sans y penser, on prend une deuxième part “pour faire plaisir”, on finit un dessert juste parce qu’il est posé devant nous.
En se reconnectant un peu à ses envies, on évite de manger par pression sociale… et on savoure davantage.
Anticiper sans tomber dans la restriction
Si vous savez qu’un grand repas vous attend le soir, vous pouvez opter pour des repas légers mais nourrissants dans la journée. Rien d’extrême : pas de jeûne, pas de salade triste, pas de punition.
Le piège, c’est de se dire : “Je ne mange presque rien pour tout garder pour ce soir.”
C’est exactement ce qui fait arriver affamé, et donc… ce qui fait manger deux fois plus.
Le meilleur plan, c’est une journée normale, équilibrée, pour arriver au dîner en ayant faim, mais pas trop faim.
Et si on exagère quand même?
C’est peut-être la partie la plus libératrice : un repas trop copieux, ce n’est pas un drame.
Un soir ne définit pas votre santé.
Un dessert de trop ne résume pas votre année.
Et surtout : vous n’avez rien à “rattraper”.
Le lendemain, on revient à sa routine habituelle, on boit un peu plus d’eau, on privilégie des plats simples, et la vie continue. Pas de punition, pas de compensation, pas de discours intérieur accusateur.
L’équilibre, ce n’est pas d’être parfait. C’est d’ajuster doucement quand c’est nécessaire.
La seule chose qu’on devrait accumuler en décembre
À la fin, ce qui compte vraiment, ce ne sont ni les calories, ni les “écarts”, ni les comparaisons avec les assiettes des autres.
Décembre, c’est un mois de partage, de retrouvailles, de soirées où l’on rit trop fort et où l’on mange un peu plus que d’habitude. Et c’est très bien ainsi!
Mirella Mendonça
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