Les signes qui vous permettent de reconnaître une crevette fraîche lorsque vous faites vos courses

mardi 9 décembre 2025 08:15 - Patricia González
Les signes qui vous permettent de reconnaître une crevette fraîche lorsque vous faites vos courses

La crevette fait partie des crustacés les plus présents sur nos tables de fête. On la retrouve à Noël, dans les repas de famille, dans les apéros improvisés… et pourtant, c’est aussi un des produits qui soulève le plus de doutes au moment de l’acheter.

La fraîcheur change tout: le goût, la texture et même la sécurité alimentaire.

Entre crevettes fraîches, réfrigérées, décongelées, surgelées ou “du jour”, il peut être difficile d’y voir clair. Heureusement, les crevettes donnent beaucoup d’indices: odeur, couleur, fermeté, aspect de la tête… Autant de petits signes simples à repérer pour éviter les mauvaises surprises. Voici comment reconnaître une crevette vraiment fraîche au premier coup d’œil.


1. L’odeur: le premier indicateur fiable

Une crevette fraîche sent la mer propre, légèrement iodée, sans aucune note forte. L’odeur doit être discrète, jamais agressive.

Si vous percevez une odeur sucrée, ammoniacale ou de “vieux fruits de mer”, c’est que le crustacé a déjà commencé à se dégrader. Et une fois ce processus lancé, il ne s’inverse plus. En cas de doute, mieux vaut passer votre tour : l’odeur est rarement trompeuse.

2. La tête: la zone la plus sensible

La tête donne énormément d’informations :

  • Couleur : elle doit être uniforme. Les tons noirs ou bruns indiquent une oxydation.
  • Tenue : si la tête se détache facilement ou semble “lâche”, la crevette n’est plus très fraîche.
  • Intérieur : une crevette fraîche a une tête ferme à l’intérieur ; si c’est liquide ou trouble, elle a déjà perdu de la qualité.

C’est la première partie à s’abîmer : c’est donc là qu’il faut regarder en priorité.

3. La carapace: brillante et tendue

Une carapace fraîche est :

  • brillante,
  • légèrement translucide,
  • bien attachée au corps,
  • sans poches d’air ni zones molles.

Si la carapace est terne, molle ou présente des petites zones aqueuses, c’est un signe évident de perte de fraîcheur.

4. Le toucher: ferme, jamais visqueux

Une crevette fraîche est ferme au toucher, mais pas dure. Quand on appuie légèrement dessus, elle reprend sa forme.

En revanche, si la surface est collante ou glissante, c’est un signe clair de dégradation. La viscosité est toujours un drapeau rouge : dans ce cas, mieux vaut éviter.

5. Queue et pattes: des détails révélateurs

Les pattes doivent être intactes, non cassées, et bien fixées.

La queue, elle, doit rester fermée et recourbée. Une queue qui s’ouvre, qui semble molle ou “pendante” indique que la crevette a perdu de sa fraîcheur.

Les poissonniers expérimentés vérifient souvent ces détails en premier.

6. La couleur: vive, jamais grisâtre

Chaque espèce de crevette a sa couleur naturelle : rose, transparente, rougeâtre ou légèrement bleutée. Ce qui compte, c’est que la couleur soit vive, nette, sans zones grisâtres ou jaunâtres.

Des petites taches noires peuvent exister naturellement, mais si elles s’étendent ou se multiplient, c’est le signe d’une oxydation ou d’un mauvais stockage.

7. La conservation: glace propre et température basse

Même une crevette pêchée du jour peut perdre sa fraîcheur si elle est mal conservée.

Dans une poissonnerie ou un supermarché, les crevettes doivent être :

  • posées sur de la glace propre,
  • jamais dans une flaque d’eau,
  • conservées entre 0 °C et 4 °C.

Sans glace ou sans froid constant, la qualité chute très vite..

Et les crevettes décongelées?

Rien de problématique si c’est clairement indiqué et si elles proviennent de congélation à bord. Elles sont souvent plus sûres que certaines “fraîches” qui ont voyagé plusieurs jours.

Comment les reconnaître ?

  • chair un peu moins ferme,
  • carapace qui se détache plus facilement,
  • couleur légèrement plus terne,
  • petite pellicule d’eau à la surface.

La mention “décongelé” doit obligatoirement être affichée. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à demander.

Patricia GonzálezPatricia González
Passionnée par la cuisine et la bonne nourriture, ma vie se divise entre des mots soigneusement choisis et des cuillères en bois. Responsable, mais distraite. Journaliste et rédactrice avec plusieurs années d’expérience, j’ai trouvé mon coin idéal en France, où je travaille en tant que rédactrice pour Petitchef. J'adore le bœuf bourguignon, mais ma mère me manque et son salmorejo me manque. Ici, je combine mon amour pour l'écriture et les saveurs succulentes pour partager des recettes et des histoires de cuisine que j'espère t'inspireront. J'aime la tortilla avec de l'oignon et peu cuite :)

Commentaires

Notez cet article:
5/5, 3 votes