Ces trois desserts oubliés vous feront voyager dans le temps

La toute première recette du Puits d'amour date du XVIIIème siècle, et plus précisément de 1735. À l’époque, il s’agissait d’un dessert composé de pâte feuilletée et de gelée de groseille. Il était surmonté d’une anse en feuilletage imitant le seau d’un puits. Une légende raconte même que Louis XV offrait ce petit gâteau à ses maîtresses pour prouver son amour.

Nicolas Stohrer, pâtissier de Marie Leszczyńska, épouse du roi Louis XV, a par la suite décidé de retravailler la recette. Il trouva l’idée de garnir le dessert d’une crème pâtissière à la vanille, et de le recouvrir d’une épaisse couche de caramel.

La légende raconte que cette pâtisserie fut créée en hommage à Napoléon, lors de La campagne de Russie de 1812. Mais dans la réalité des choses, cet entremets a certainement été imaginé en Russie à la fin du XIXème siècle. Il aurait ensuite été retravaillé par un chef pâtissier français, pour lui octroyer des saveurs plus occidentales.

Cousin du mille-feuille, il est composé d'une pâte feuilletée aromatisée à l'orange, d’une crème onctueuse à la vanille et enrobée de feuilles caramélisées.

Le bostock a des origines british! Il apparaît en France au milieu des années 30. Cette viennoiserie était au départ une sorte de pain perdu assez sophistiqué. Appelé "french toast" par les anglo-saxons, cette pâtisserie est beaucoup plus rare dans l’Hexagone.

Il s’agit d’une viennoiserie très gourmande faite de brioche mousseline punchée au sirop et à la fleur d'oranger. On y retrouve aussi de la crème d'amande et des amandes effilées.