Pour une cuisine fleurie!

lundi 15 avril 2013 14:31
Pour une cuisine fleurie!
Si l'on consomme volontiers feuilles, fruits, racines et autres tubercules, nous ne connaissons en revanche que très peu l'usage les fleurs en cuisine. Et pourtant! À la fois décoratives, odorantes et pour certaines très goûteuses, elles furent assez présentes dans les mets du Moyen-Âge et s'utilisent encore aujourd'hui dans de nombreuses préparations.

L'utilisation des fleurs en cuisine

Roses, capucines, violettes et coquelicots connaissent maints usages. Ces belles fleurs sont utilisées de façon purement décorative au printemps, lorsqu'elles sont éclatantes de couleurs et magnifiquement odorantes. On les ajoute aux salades, en parons les desserts. Si l'on connaît le beignet d'acacia (une merveille!) ou de fleur de courge (délicieux), de très nombreux aliments dissimulent les fleurs dont ils tirent le nectar.

Les boissons aromatiques et les liqueurs

Le cidre de sureau, la ratafia d’œillet ne font-ils pas les délices des petits apéritifs campagnards? Quant aux fleurs de lavande, de thym, de bourrache, de capucine, de camomille ou, plus exotique, de bissap, ne donnent-elle pas de bonnes infusions, à la fois agréables aux papilles et excellentes pour le corps? Moins connues sont les infusions servant à aromatiser un plat de viande. Et pourtant! la sarriette se marie magnifiquement au veau, le thym à l'agneau, la violette au bœuf. Sans parler du câpre, que l'on doit à la capucine, ou du clou de girofle...

Les fleurs à l'honneur en confiseries

La rose est utilisée en eau, en confiture, la fleur d'oranger rehausse de son arôme délicat de très nombreuses préparations, quant à la violette, que serait la "Ville Rose" sans elle? La légende murmure qu'elle fût apportée à Toulouse par un soldat de l'armée de Napoléon. Amoureusement cultivée, elle s'exporte dans tout le pays avant qu'un confiseur toulousain ait l'idée d'utiliser la belle en bonbon. Cristallisée dans le sucre, elle brille des mille feux de sa belle couleur violette.